Mardi 21 mai, les Sénateurs ont adopté à une large majorité le projet de loi École de la confiance porté par le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer. Dans un climat particulièrement agité autour de ce texte qui suscitait de nombreuses interrogations et craintes à son arrivée au Sénat, les parlementaires de la haute assemblée ont cherché à en corriger les lacunes et à désamorcer les points de tensions.

Ainsi, les sénateurs ont souhaité supprimer le dispositif créant les Établissements Publics Locaux des Savoirs Fondamentaux (EPLSF), dont le dispositif avait été introduit par les députés sans concertation préalable avec les acteurs concernés. Autre point d’inquiétude lié à l’abaissement de l’âge de la scolarité obligatoire, le Sénat a fait le choix de maintenir la possibilité d’inscrire les enfants de 3 à 6 ans dans les jardins d’enfants déjà ouverts.

Le Sénat a aussi introduit des dispositions pour améliorer l’inclusion des enfants en situation de handicap dans les établissements scolaires et le dépistage précoce des troubles de santé.

La majorité sénatoriale a également voulu renforcer l’exemplarité et le respect des enseignants dans notre société, en confortant leur autorité dans les classes et les établissements.

C’est donc une rédaction équilibrée, aboutie, reposant sur le dialogue que le Sénat a traduit sur ce projet de loi avant la commission mixte paritaire (CMP) qui va désormais devoir trouver un compromis entre députés et sénateurs.

Le lendemain du vote, le Sénateur Jean-François Husson, qui a voté pour le projet de loi, est revenu au micro de Public Sénat, entre autres, sur les grands enjeux de cette loi. Vous pouvez retrouver son intervention ci-dessous.