Vendredi 12 février dans l’après-midi, Jean-François Husson était présent aux côtés des élus de la Communauté de communes Vezouze en Piémont place Stanislas à Nancy, devant la Préfecture de Meurthe-et-Moselle, où une motion a été déposée par le Président Philippe Arnould pour demander le retour du statut de REP (Réseau d’éducation prioritaire) perdu il y a quelques années afin de stopper l’hémorragie des fermetures de classe.

Comme eux, Jean-François Husson déplore la vision et la gestion encore trop comptable de l’Éducation nationale, qui entérine fréquemment des fermetures de classe en oubliant l’impératif d’égalité des chances qui doit être la même pour tous les enfants du territoire, dans nos villages comme en ville.

Il est temps que l’Éducation nationale en Meurthe-et-Moselle prenne à bras le corps la proposition que le Sénateur Husson porte depuis plusieurs années, visant à mener à titre expérimental, une étude approfondie sur l’avenir des écoles en lien avec les élus notamment. Cela doit permettre de dégager des indicateurs objectifs permettant de mieux anticiper les besoins et les réalités du territoire, au bénéfice des enfants.

Jean-François Husson avait aussi eu l’occasion d’interpeller à plusieurs reprises le ministre de l’Éducation nationale, Monsieur Jean-Michel Blanquer, au sujet de la sensible représentation des zones rurales défavorisées dans la carte de l’éducation prioritaire (Retrouvez l’article dédié ici).

Laisser perdurer cette situation contribue au déséquilibre grandissant entre les territoires ruraux et les villes. Il est temps de réagir. La calculatrice ne peut plus être la boussole de l’avenir de nos enfants.