Vendredi 3 juin tôt le matin, Jean-François Husson s’est rendu au sein du services des urgences de la polyclinique de Gentilly de Nancy, qui a dû fermer près de 48 heures faute de personnel. Ceci alors que le Président Emmanuel Macron a annoncé sa « mission flash », confié au professeur Braun, dont l’objectif est d’identifier les causes de la crise des urgences.
Le contexte sanitaire actuel pousse de nombreux services d’urgence, dont celui de Gentilly, à fermer temporairement leurs portes. Ayant épuisé tous les recours possibles – agence d’intérim, réorganisation des services – pour faire face au manque de moyens et de personnel, cette fermeture résonne comme un véritable cri d’alarme pour le secteur de la santé.
Jean-François Husson a ainsi tenu à se rendre directement sur place. L’occasion d’échanger avec le personnel et la direction sur les problèmes rencontrés ainsi que sur les solutions à y apporter. D’autant que le Sénat n’a pas attendu que le gouvernement se réveille pour proposer des solutions.