Lundi 20 mars, à l’occasion de la conférence de presse ATMO « Bulletin Qualité de l’Air 2022 », Jean-François Husson a rappelé le danger des particules fines pour la santé
En amont de la publication du bilan annuel de la qualité de l’air 2022, ATMO Grand Est a présenté les grandes tendances qui seront développées dans le bilan final.
Tous les ans, ATMO Grand Est publie un bilan de la qualité de l’air de l’année écoulée. Ce bilan revient sur les observations des polluants suivis ainsi que sur les méthodes de surveillance utilisées.
Sa publication rappelle l’importance de poursuivre les efforts, dans un contexte où la qualité de l’air est le centre de multiples enjeux sociétaux.
En 2022, le Grand Est a été concerné par 17 jours d’épisodes de pollution sur au moins un département. Par rapport à l’année précédente, l’indice de la qualité de l’air a été un peu moins bon sur la région Grand Est.
Lorsque la qualité de l’air a été mauvaise, c’est l’ozone qui en est responsable 53 % du temps. Les PM2.5 sont responsables de 38 % des indices mauvais (dont 2 jours très mauvais et 1 jour extrêmement mauvais), les PM10 sont quant à elles responsables de 7 %. Le dioxyde d’azote est lui responsable de 2 % des indices mauvais.
Une nouvelle directive européenne : le 26 octobre 2022, la Commission européenne a publié un projet de directive sur la surveillance de la qualité de l’air ambiant. Ce projet de directive a notamment pour but de revoir les normes de la qualité de l’air, mais aussi d’introduire la surveillance de nouveaux polluants et de développer des plans de la qualité de l’air.
L’introduction de seuil d’alerte pour les particules n’aura cependant pas d’impact direct sur le dispositif d’alerte français. La France a en effet fixé des seuils d’alerte depuis plusieurs années, plus stricts que ceux imposés par la réglementation européenne.
Pour aller plus loin : vous pouvez retrouver l’article de Jean-François Husson a l’issue de cette présentation dans l’Est Républicain « Particules fines : Si rien n’est fait, à l’horizon 2050 une personne sur deux souffrira d’infection pulmonaire »