Dans l’ambiance très chaleureuse du Café M de Vieville-en-Haye, un nouveau « Dialogues en territoire » (DeT) avait lieu ce samedi 6 novembre matin, organisé par les sénateurs Jean-François Husson et Véronique Guillotin, cette fois pour les élus de la Communauté de communes de Mad et Moselle. Avec comme toujours des échanges directs et très intéressants à la clé.
Par exemple sur la sécurité routière, alors qu’aucun territoire n’est épargné par les excès de vitesse, notamment lors de la traversée des villages. Si des aménagements sont possibles pour mieux réguler les attitudes de chacun, les élus déplorent parfois que l’accident grave soit le déclic poussant à la réaction alors que l’alerte avait été donnée de longue date.
Plus largement, les élus regrettent le manque d’entretien de nos grandes infrastructures, notamment les routes et les ponts, sur lequel Jean-François Husson a pu interpeller le Premier ministre Jean Castex car l’État et le département s’y désengagent progressivement. Corinne Lalance et Jean Loctin, conseillers départementaux présents lors des échanges, ont souligné le combat mené par le groupe UDC pour obtenir un retour du département de Meurthe-et-Moselle aux côtés des communes pour participer au financement de la voirie communale.
Alors que notre pays tente de se projeter dans l’après-crise, notamment sur le plan économique, les élus ont aussi abordé les sujets de formation, d’emploi, et d’adéquation entre les deux. La France est dans une forte dynamique de création d’emplois, pourtant, de nombreux postes restent à pourvoir. Et la formation d’un salarié n’est pas si évidente pour une entreprise qui n’a pas la garantie de pouvoir en disposer en retour, contrairement à plusieurs de nos voisins européens. Cela a également permis des échanges sur l’éducation et le lien a réinventer entre école et société.
Mais aussi, un échange riche à souligner, entre les questions et les expériences professionnelles de certains, dont la Sénatrice Véronique Guillotin, autour de l’accompagnement en fin de vie. Une chose est sûre : ces temps d’écoute et de dialogue partagés avec les élus sont indispensables et continueront a être organisés dans les prochains mois.